Audio: Amérique latine

Entrevista realizada por Mauricio Latorre



Journées d’étude organisées par le LAIOS (CNRS – EHESS), l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais, le Centre de Documentation sur la Musique Contemporaine et l’Ensemble 2E2M.

Communication du mardi 6 avril 2010
« Embouteillages, pollution, blocages : Mexico, ville saturée ? ».

http://www.cdmc.asso.fr/fr/ressources/conferences/enregistrements/embouteillages_pollution_blocages_mexico_ville_saturee_alain_




Yulieth et sa famille vivent en plein coeur des campagnes , une vie rude et des conditions précaires.

Yulieth et sa famille vivent en plein coeur des campagnes , une vie rude et des conditions précaires.

Yulieth rêve de faire des études. Mais d’ici trois ans, la jeune fille de 12 ans devra abandonner l’école si ses parents n’arrivent pas à trouver l’équivalent de 1 franc par jour pour lui payer son ticket de bus jusqu’à une école secondaire située à une quinzaine de kilomètres de son village.

Dans les campagnes du Honduras, cette précarité est récurrente pour les enfants d’agriculteurs. Depuis le coup d’Etat, les prix ont encore augmenté et le travail s’est fait plus rare. Mais malgré cela, Yulieth cultive ses rêves d’université en faisant consciencieusement ses devoirs dans la petite maison toute simple de ses parents.

Invité

Alain Musset, géographe et directeur de recherches à l'EHESS à Paris, spécialiste de l'Amérique latine, il nous parle de la situation politique au Honduras et du mince espoir qu'a le pays de s'en sortir.

Géopolitique des Amériques, sous la direction d’Alain Musset. Paris, Nathan, collection " Nouveaux continents ", 2006, 335 p. Une 2ème édition vient de sortir.



http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/enjeux_inter/fiche.php?diffusion_id=75150[/center]




"Paradoxalement, on peut dire que cette reconstruction est quelque chose qui peut arranger Piñera…"



Entrevistados: Marcia Aguiluz, abogada del Centro para Justicia Internacional, CEJIL; Alain Musset, de la Escuela de Altos Estudios Sociales de París; Juan Barahona, líder del Frente de Resistencia al Golpe de Estado.
http://www.rfi.fr/actues/articles/119/article_13709.asp



Débat avec Jorge Volpi, Georges Couffignal et Alain Musset pour la série d'émission "Grande Traversée - Mexico: délires et raisons", proposée par Dominique de Courcelles.
France Culture, Mardi 25 août, 10H-11H.

Bonjour et bienvenue aux auditeurs de ce programme « Mexico : délires et raisons ». « Mexico : délires et raisons », c’est, tous les jours de cette semaine, trois heures et demi d’émission pendant lesquelles je vous convie à un voyage très particulier. Un voyage dans une ville magnifique et terrible, mégalopole de 24 millions d’habitants. Mexico, c’est un monstre à la fois étincelant et opaque, répugnant et charmeur. Acceptons de nous laisser envelopper par lui, par ses formes et par ses couleurs, par ses cris et par ses chuchotements, par ses miasmes et par ses parfums, sur fond de désastre annoncé, pour mieux le comprendre, pour mieux l’apprivoiser, pour mieux l’aimer.

Pendant ces cinq jours nous allons le parcourir en déclinant cinq motifs. Lundi : Mexico, la ville des temps et des espaces superposés, des pyramides aztèques et des buildings de verre et d’acier, de Moctezuma et du conquistador Cortès, du baroque et des Lumières, des révolutions et des indépendances, de la mort et du développement durable. Mardi : Mexico, au risque de la géopolitique, entre le nord et le sud, le Pacifique et l’Atlantique, cruel passage de la drogue, des armes et des hommes, lieu d’affrontements et d’alliances innommables. Mercredi : Mexico social, entre les palais et les ordures, les fontaines dorées et les eaux noires, la grippe H1 N1 et les rapts, les mafias et les anges assassinés, les corruptions et les fidélités. Jeudi : Mexico religieux, au pied de la Vierge de Guadalupe, entre les Christs pas seulement catholiques, les chamans et les « Santa Muerte », en garant d’une invérifiable laïcité. Vendredi : Mexico culturel, aux familières étrangetés de peinture, cinéma et littérature et autres lunes cornues, en quête de son improbable identité.
http://www.franceculture.com
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/dossiers/2009/mexico/emissions.php



La escasez y la pobre calidad del agua suelen ser vistos por muchos como un problema menos urgente para el mundo que, por ejemplo, la crisis económica. Sin embargo, desde el lunes 16 de marzo más de 100 ministros y funcionarios de todo el planeta están reunidos en Estambul, Turquía, para señalar en el V Foro Mundial del Agua que este elemento debe ser una preocupación primordial.El tema, en este caso debido al reparto de las aguas, es particularmente sensible en la frontera entre Estados Unidos y México, allí donde los dos países se encuentran separados por las aguas del Río Colorado un caso ejemplar, que ilustra perfectamente la problemática de los ríos transfronterizos.



C’est aujourd’hui que débute le 5ème forum mondial de l’eau à Istanbul. L’occasion de revenir sur un problème de gestion et de conflits d’intérêts : les fleuves transfrontaliers. La multiplication des projets de grands barrages, le haut degré d’interdépendance des pays en matière d’eau et la réduction drastique de la disponibilité de cette ressource -notamment du fait de la variabilité et du changement climatique- ont augmenté de façon notable les risques de conflits internationaux autour de l’eau dans le monde.



Depuis l’élection présidentielle de 2006 qui a vu la victoire du candidat Calderon, son opposant de gauche, Lopez Obrador n’a jamais admis sa défaite et continue de se considérer comme le président légitime du Mexique. Cette situation inédite et schizophrénique entrave le processus de décision et la bonne marche des institutions. Par ailleurs, membre de l’Alena, (accord de libre échange) le Mexique commerce pour 80% avec les Etats-Unis (importations, exportations), ce qui dans un contexte de récession avec celui que traverse Washington crée une crise économique, encore aggravée par le retour au pays de nombreux immigrants installés sur le sol américain et qui envoyaient chaque année plus de 24 milliards de dollars au pays, soit plus que les revenus du tourisme.



Cité des sciences et de l'industrie de La Villette. Mercredi 9 avril 2006, 18h30

Mexico est devenue le symbole de ces villes géantes qui, partout dans le monde, accumulent tous les problèmes d'une urbanisation incontrôlée : déficience des services publics, accroissement des clivages sociaux et des disparités spatiales, congestion, pollution, dégradation du milieu naturel... Cette situation s'explique en grande partie par la croissance démographique et l'expansion de l'agglomération. En 1970, l'espace bâti était de 650 km2. Aujourd'hui, il dépasse les 1 500 km2. Pour autant, il ne faut pas se laisser prendre au vertige des chiffres ni au piège des mots. Trop souvent présentée comme un monstre dévoreur d'espace et d'énergie, Mexico est une ville dynamique qui crée en permanence de la richesse et qui n'a pas encore digéré tous les espaces ruraux situés sur ses marges - et parfois même au cœur l'aire métropolitaine. Contrairement aux discours convenus, les problèmes écologiques rencontrés par l'une des plus grandes villes du monde ne sont pas liés à une crise supposée de la modernité urbaine : ils sont en fait le résultat d'une longue histoire qui débute avec la conquête de Tenochtitlan par les Espagnols, en 1521. Si on veut comprendre la complexité des relations qu'entretient aujourd'hui la mégapole mexicaine avec son environnement, c'est donc dans la longue durée qu'il faut étudier cet organisme urbain de vingt millions d'habitants qui est peut-être un laboratoire des cités du futur




RFI magazines, l’atelier des sciences, CD « Villes en devenir », plage 8 (20’30), Mai 2004.
Production : Agnès Rougier
Réalisation : Dusko Sekulic
Mixage : Céline Bonhomme

http://leobaillard.org/heberg/lando/alpha/2004.mexico.rfi.m4a