Les déplacements de ville en Amérique hispanique
Bibliographie
Bibliographie
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Zilbermann de Luján, Cristina, Aspectos socio-económicos del traslado de la ciudad de Guatemala (1773-1783), AGHG, Guatemala, 1987.
Cahier de photographies
Ruines de San Felipe el Viejo (Venezuela). La population sinistrée de San Felipe el Fuerte n’a franchi que quelques centaines de mètres pour reconstruire les maisons détruites par le séisme de 1812. Au début des années 1970, des fouilles ont été entreprises afin de dégager les restes de la “ Pompéi vénézuélienne ”, pour reprendre la terminologie pompeuse utilisée par les autorités de l’État.
Les ruines de Panamá Viejo sont situées à six kilomètres à l’est du centre historique de la ville déplacée en 1673 (casco de San Felipe).
La Antigua Guatemala: ruines de la cathédrale. Suite au tremblement de terre de 1773, la capitale de la Capitainerie générale a été déplacée de plus de vingt kilomètres. Les vestiges de la ville abandonnée sont classés au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.
Les habitants de San Juan Parangaricutiro (Mexique) ne se sont pas contentés d’un saut de puce pour échapper aux coulées de lave du Paricutín, en 1944. Le Nuevo San Juan se trouve à plus de trente kilomètres à vol d’oiseau des tours de l’ancienne église qui, depuis la catastrophe, émergent de la gangue de basalte crachée par le volcan.
Santiago Viejo (République dominicaine). Au creux d’un bouquet d’arbres émergent les restes d’une église dont on peut encore reconstituer le plan malgré le très mauvais état de l’édifice : murs détruits, chœur effondré, colonnes abattues. Alors que la ville nouvelle, née après le tremblement de terre de 1561, a depuis longtemps tourné le dos à son passé, il ne reste du vieux Santiago qu’un vaste champ de débris et de tessons...