Séminaire ECD Développement
lectures de textes
96 Bd Raspail
Salle Lombard
13H-15H
Séance n°7
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Séance n°7
L’ÉCOTOURISME EST-IL UN MODE DURABLE DE VALORISATION DES RESSOURCES NATURELLES ? UNE COMPARAISON NAMIBIE-MADAGASCAR
Par Renaud Lapeyre, Djohary Andrianambinina, Denis Requier-Desjardins, Philippe Méral
Avec Jean-Claude Raynal
Commentaires: Diana Zeidan et Pierre Therme
Article téléchargeable à cette adresse :
http://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2007-2-p-83.htm
Résumé de l'article
L’écotourisme est de plus en plus prôné par les agences internationales et les gouvernements comme un modèle durable pour valoriser et conserver la riche biodiversité des pays du Sud et simultanément lutter contre la pauvreté rurale. Prenant l’exemple de Madagascar et de la Namibie, nous questionnons ce paradigme. En particulier, nous analysons les marges de manœuvre qu’il reste pour les régulations nationales et locales dans un contexte de développement sectoriel d’une filière touristique globalisée et contrôlée par les acteurs économiques du Nord (tour-opérateurs). Nous étudions ainsi les conditions actuelles de développement de l’écotourisme (appropriation des ressources naturelles, rôle des ONG, intégration dans la filière globale) et évaluons dans ce contexte, à l’aune de critères adaptés de ceux de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), les impacts de l’écotourisme dans les deux pays.
More and more, international agencies and governments present ecotourism as a sustainable option to preserve and use developing countries’ rich biodiversity and, at the same time, to alleviate rural poverty. Based on Madagascar and Namibia case studies, this article questions this new paradigm. More specifically, we analyse remaining opportunities for national and local ecotourism regulation in the South when this sector is part of a global value chain driven by tour-operators from the North. Hence we study current conditions to develop sustainably ecotourism (tenure over natural resources, NGO involvement, mainstreaming community projects) and we use and adapt World tourism organization (WTO) criteria to evaluate socio-economic impacts and contribution to conservation of ecotourism in both countries.