Journée d’étude
Patrimonialisations :
enjeux identitaires et problématiques de développement
19 octobre 2010 - EHESS, Paris
Patrimonialisations :
enjeux identitaires et problématiques de développement
19 octobre 2010 - EHESS, Paris
Les études et travaux sur les phénomènes de patrimonialisation n’ont jamais été aussi en vogue qu’actuellement. Comme toute thématique qui connaît une popularité considérable dans le domaine de la recherche, celle-ci semble devenir victime de son succès puisque la notion du patrimoine apparaît peu à peu comme étant diffuse et confuse. Nous nous dirigeons ainsi vers un « tout patrimonial » que critiquait déjà Marc Guillaume (1980) lorsqu’il affirmait : « Tout devient patrimoine: l'architecture, les villes, le paysage, les bâtiments industriels, les équilibres écologiques, le code génétique. »
Lors de cette journée d’étude, une attention particulière sera portée à la conceptualisation et la redéfinition du concept de patrimoine. S’il apparaît désormais établi que celui-ci englobe aussi bien des formes matérielles (architecture, objets, arts plastiques) qu’intangibles (danses, chants, coutumes, légendes, savoir-faire, connaissances), d’autres formes sont à exclure de cette discussion, comme, par exemple, le patrimoine paysager.
Au cours de cette rencontre, il s’agira de s’intéresser à divers types de patrimoines culturels en mettant en valeur les enjeux identitaires mais aussi politiques soulevés lors de leur valorisation. Etudier les mises en patrimoines sous l’angle des motivations des acteurs initiateurs et/ou responsables (décideurs politiques) mais également demandeurs (populations locales ; touristes) en termes de culture permettra d’analyser la diversité des phénomènes identitaires qui se forment en réaction à des contextes locaux et mondiaux.
Ces politiques seront appréhendées dans une perspective de développement socio-économique. Le choix des participants sera fonction non seulement de la cohérence avec la thématique de recherche (à savoir les patrimonialisations) mais aussi avec les terrains étudiés (pays émergents et en développement). Les intervenants devront démontrer dans quelle mesure la mise en patrimoine peut être un vecteur de développement pour ces sociétés. L’originalité de cette journée sera d’analyser les points de convergence entre les mises en valeur des patrimoines culturels et les politiques de développement, dans un contexte de « glocalisation » (Schuerkens 2003), c'est-à-dire, où le local et le global s’entremêlent, s’influencent mutuellement et de manière plurielle. En dehors de son aspect particulièrement lié à l’histoire et à la mémoire des peuples, le patrimoine sera ainsi replacé dans une perspective dynamique en phase avec les réalités socioéconomiques locales.
Lors de cette journée d’étude, une attention particulière sera portée à la conceptualisation et la redéfinition du concept de patrimoine. S’il apparaît désormais établi que celui-ci englobe aussi bien des formes matérielles (architecture, objets, arts plastiques) qu’intangibles (danses, chants, coutumes, légendes, savoir-faire, connaissances), d’autres formes sont à exclure de cette discussion, comme, par exemple, le patrimoine paysager.
Au cours de cette rencontre, il s’agira de s’intéresser à divers types de patrimoines culturels en mettant en valeur les enjeux identitaires mais aussi politiques soulevés lors de leur valorisation. Etudier les mises en patrimoines sous l’angle des motivations des acteurs initiateurs et/ou responsables (décideurs politiques) mais également demandeurs (populations locales ; touristes) en termes de culture permettra d’analyser la diversité des phénomènes identitaires qui se forment en réaction à des contextes locaux et mondiaux.
Ces politiques seront appréhendées dans une perspective de développement socio-économique. Le choix des participants sera fonction non seulement de la cohérence avec la thématique de recherche (à savoir les patrimonialisations) mais aussi avec les terrains étudiés (pays émergents et en développement). Les intervenants devront démontrer dans quelle mesure la mise en patrimoine peut être un vecteur de développement pour ces sociétés. L’originalité de cette journée sera d’analyser les points de convergence entre les mises en valeur des patrimoines culturels et les politiques de développement, dans un contexte de « glocalisation » (Schuerkens 2003), c'est-à-dire, où le local et le global s’entremêlent, s’influencent mutuellement et de manière plurielle. En dehors de son aspect particulièrement lié à l’histoire et à la mémoire des peuples, le patrimoine sera ainsi replacé dans une perspective dynamique en phase avec les réalités socioéconomiques locales.
Les types de thématiques à envisager seront les suivants:
- Genèse des politiques de mise en patrimoine à la lumière de l’histoire du développement ;
- Stratégies, mécanismes et décisions politiques à l’œuvre dans les politiques culturelles et patrimoniales ;
- Constructions, reconstructions, affirmations et revendications identitaires ;
- Politiques culturelles et enjeux urbains : art, patrimoine et espace public ;
- Circulation des objets patrimoniaux ;
- Mise en tourisme des patrimoines culturels.
La journée d’étude se situant dans une perspective pluri- et transdisciplinaire, les communications peuvent utiliser les approches des différentes sciences sociales comme l’anthropologie, la sociologie, l’ethnologie ou encore l’histoire.
Calendrier
Les propositions de communications devront inclure le titre de l’intervention, un résumé de 500 mots maximum, l’axe dans lequel elle s’inscrit, ainsi que les coordonnées et l’affiliation institutionnelle de l’auteur. Elles seront soumises avant le *30 avril 2010* par courrier électronique à l’adresse suivante : madina_regnault@yahoo.fr.
Les décisions seront communiquées avant le 15 mai 2010.