Chili : les défis de l’après séisme pour le président Piñera
Par Stefanie Schüler
http://www.rfi.fr/contenu/20100311-chili-defis-apres-seisme-le-president-pinera
Par Stefanie Schüler
http://www.rfi.fr/contenu/20100311-chili-defis-apres-seisme-le-president-pinera
...Mais selon l'avis de nombreux observateurs, le défi de la reconstruction pourrait finalement être aussi une opportunité pour Sebastian Piñera. Cela sera notamment l'occasion d'imposer son style de président-manager hyperactif, et aussi de faire respecter sa promesse de créer un millions d'emplois comme l'explique Alain Musset, directeur d'études à l'Ecole des Hautes études en Sciences sociales.
La tâche sera tout de même difficile pour le nouveau président. Car le séisme et ses conséquences ont complètement changé la donne et vont probablement balayer une grande partie de ce qui reste de son programme électoral très libéral.
« Le travail ne sera pas évident pour Sebastian Piñera », analyse Alan Musset. « Pour se démarquer réellement d’un gouvernement qui a été plutôt du centre, alors qu’il est lui-même du centre-droit, il faudrait qu’il s’embarque beaucoup plus du côté de la droite dure. Mais le tremblement de terre qui a révélé les failles de la société chilienne et notamment les grandes disparités sociaux-économiques ont rendu une grande partie de la population beaucoup plus vulnérable au moment d’un désastre. Le nouveau président doit donc adapter une grande partie de son programme aux réalités socio-économiques du pays où on ne peut pas continuer à accroître d’une manière désespérante les inégalités sociales entre les habitants ».
La tâche sera tout de même difficile pour le nouveau président. Car le séisme et ses conséquences ont complètement changé la donne et vont probablement balayer une grande partie de ce qui reste de son programme électoral très libéral.
« Le travail ne sera pas évident pour Sebastian Piñera », analyse Alan Musset. « Pour se démarquer réellement d’un gouvernement qui a été plutôt du centre, alors qu’il est lui-même du centre-droit, il faudrait qu’il s’embarque beaucoup plus du côté de la droite dure. Mais le tremblement de terre qui a révélé les failles de la société chilienne et notamment les grandes disparités sociaux-économiques ont rendu une grande partie de la population beaucoup plus vulnérable au moment d’un désastre. Le nouveau président doit donc adapter une grande partie de son programme aux réalités socio-économiques du pays où on ne peut pas continuer à accroître d’une manière désespérante les inégalités sociales entre les habitants ».