Séminaire Ville, Société, Justice
105 Bd Raspail
salle11
9H-11H
Vendredi 20 mai 2011
La prévention situationnelle : Rien ne doit plus arriver
105 Bd Raspail
salle11
9H-11H
Vendredi 20 mai 2011
La prévention situationnelle : Rien ne doit plus arriver
Derrière la notion hermétique de prévention situationnelle se cache une réalité prosaïque. Il s’agit de l'ensemble des mesures techniques, architecturales ou urbanistiques qui visent à empêcher le passage à l’acte délinquant en modifiant les territoires dans lesquelles les délits pourraient être commis.
Concrètement, la prévention situationnelle consiste à implanter des caméras de surveillance, des barrières, des murs dans les espaces publics ou semi-publics afin de limiter la délinquance (vol, agressions, trafic de stupéfiants…). Cette conception n’est pas récente mais ses applications contemporaines reposent sur des concepts, des méthodes et des outils qui se sont considérablement sophistiqués au cours des dernières décennies.
« Big Brother » pour les uns, recette miracle pour les autres, cette réponse technique à une question sociale est aujourd’hui devenue une obligation légale pour l’ensemble des acteurs de la construction et de la gestion des espaces urbains en France.
A partir de son expérience professionnelle et d’exemples précis, l’intervenant expliquera comment, depuis quelques années dans les quartiers populaires de la Région parisienne, l’architecture est avant tout pensée pour être au service de la sécurité des habitants.
En outre, dans un souci constant de lier la pratique quotidienne à la théorie, l’intervention prendra appui sur les multiples auteurs qui, au cours de l’histoire, ont tenté de conceptualiser le lien entre espace et sécurité (Jeremy Bentham, Haussmann, Michel Foucault, Oscar Newman, Alice Coleman, Mike Davis…).
Intervenant: Gilles Hauchecorne
Chargé de mission « Sureté » pour un bailleur social.
Titulaire d’un Master « Politique de la Ville » à l’Université de Caen, Gilles Hauchecorne travaille depuis 10 ans sur le montage de projets sociaux et architecturaux dans une ville de la petite couronne parisienne.
Concrètement, la prévention situationnelle consiste à implanter des caméras de surveillance, des barrières, des murs dans les espaces publics ou semi-publics afin de limiter la délinquance (vol, agressions, trafic de stupéfiants…). Cette conception n’est pas récente mais ses applications contemporaines reposent sur des concepts, des méthodes et des outils qui se sont considérablement sophistiqués au cours des dernières décennies.
« Big Brother » pour les uns, recette miracle pour les autres, cette réponse technique à une question sociale est aujourd’hui devenue une obligation légale pour l’ensemble des acteurs de la construction et de la gestion des espaces urbains en France.
A partir de son expérience professionnelle et d’exemples précis, l’intervenant expliquera comment, depuis quelques années dans les quartiers populaires de la Région parisienne, l’architecture est avant tout pensée pour être au service de la sécurité des habitants.
En outre, dans un souci constant de lier la pratique quotidienne à la théorie, l’intervention prendra appui sur les multiples auteurs qui, au cours de l’histoire, ont tenté de conceptualiser le lien entre espace et sécurité (Jeremy Bentham, Haussmann, Michel Foucault, Oscar Newman, Alice Coleman, Mike Davis…).
Intervenant: Gilles Hauchecorne
Chargé de mission « Sureté » pour un bailleur social.
Titulaire d’un Master « Politique de la Ville » à l’Université de Caen, Gilles Hauchecorne travaille depuis 10 ans sur le montage de projets sociaux et architecturaux dans une ville de la petite couronne parisienne.