Séminaire: représenter la ville
105 Bd Raspail
Salle 11
9H-11H
Vendredi 30 novembre 2012
Le bois de Vincennes, un espace habitable ?
Par Gaspard Lion, EHESS
105 Bd Raspail
Salle 11
9H-11H
Vendredi 30 novembre 2012
Le bois de Vincennes, un espace habitable ?
Par Gaspard Lion, EHESS
Le bois de Vincennes à Paris accueille depuis des années de nombreuses personnes qui ont élu domicile dans des tentes et des cabanes. Cette communication s’appuie sur une enquête ethnographique menée auprès de ces personnes et des acteurs institutionnels et associatifs qui gravitent autour de la situation. Elle entend rendre compte des manières individuelles et collectives déployées par ces habitants pour s’organiser au quotidien, rendre le bois habitable et habitable en commun. L’attention sera également portée sur les formes de gestion dont ils font l’objet dans le cadre d’une mission publique, et sur les implications de cette gestion dans l’expérience de l’habiter des habitants du bois. Il s’agira de la sorte de comprendre en quoi l’appropriation privative de l’espace public sur le long terme conduit à des transactions, des tensions et conflits pour l’usage de l’espace entre les habitants du bois, les acteurs publics et associatifs, et les enjeux que cela comporte.
Indications bibliographiques
AGIER, (M.), L’invention de la ville. Banlieues, townships, invasions et favelas, Paris, Éditions des archives contemporaines, 1995.
BERQUE, (A.), de BIASE, (A.), et BONNIN, (P.) (dir.), L’habiter dans sa poétique première. Actes du colloque de Cerisy-la-Salle, Paris, Éditions Donner lieu, 2008.
BERRY-CHIKHAOUI, (I.), et DEBOULET, (A.) (dir.), De l’usage des « compétences » dans les villes du Monde arabe, Paris, Éditions Karthala, 2000.
BOUILLON, (F.), Les mondes du squat. Anthropologie d’un habitat précaire, Paris, Presses Universitaires de France, 2009.
__, FRESIA, (M.), et TALLIO, (V.), Terrains sensibles. Expériences actuelles de l’anthropologie, Paris, Centres d’études africaines, Éditions de l’École des Hautes études en Sciences sociales, 2005.
BREVIGLIERI, (M.), « L’horizon du ne plus habiter et l’absence de maintien de soi en public », in CEFAÏ, (D.), et JOSEPH, (I.) (dir.), L’héritage du pragmatisme. Conflits d’urbanité et épreuves de civisme, La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube, 2002, pp. 319-336.
CEFAÏ, (D.) (dir.), L’engagement ethnographique, Paris, Editions de l’EHESS., Paris, 2010.
CERTEAU (de), GIARD, (L.), et MAYOL, (P.), L’invention du quotidien. 2. Habiter, cuisiner, Paris, Gallimard, 1994.
FASSIN, (D.), La raison humanitaire. Une histoire morale du temps présent, Paris, Seuil et Gallimard, 2010.
GIROLA, (C.), Vivre sans abri. De la mémoire des lieux à l’affirmation de soi, Paris, Éditions Rue d’Ulm/Presses de l’École normale supérieure, 2011.
LEGROS, (O.), « Les pouvoirs publics et les grands “bidonvilles roms” au nord de Paris (Aubervilliers, Saint-Denis, Saint-Ouen). Réflexions sur la dimension spatiale des politiques de régulation de la grande précarité en milieu urbain », Espaces temps.net, Textuel, 2010, http://www.espacestemps.net/document8422.html, consulté le 05/07/12.
LÉVY-VROELANT, (C.) (dir.), Logements de passage. Formes, normes, expériences, Paris, L’Harmattan, 2000.
LOUBES, (J-P.), Traité d’architecture sauvage. Manifeste pour une architecture située, Paris, Éditions du Sextant, 2010.
OLIVERA, (M.), Roms en (bidon) villes, Éditions Rue d’Ulm/Presses de l’École normale supérieure, 2011.
PÉTONNET, (C.), On est tous dans le brouillard. Ethnologie des banlieues, Paris, Galilée, 1985 (1ère éd.1979).
PICHON, (P.), Vivre dans la rue. Sociologie des sans domicile fixe, Paris, Aux lieux d’être, 2007a.
RADKOWSKI, (G.H.) (de), Anthropologie de l’habiter. Vers le nomadisme, Paris, Presses Universitaires de France, 2002.
RANCIÈRE, (J.), La Mésentente. Philosophie et politique, Paris, Galilée, 1995
SERFATY-GARZON, (P.), Chez soi. Les territoires de l’intimité, Paris, Armand Colin, 2003.
SOUTRENON, (E.), « Faites qu’ils (s’en) sortent… À propos du traitement réservé aux sans abri dans le métro parisien », Actes de la recherche en sciences sociales, 2001/1-2, n°136-137, pp. 38-48.
TERROLLE, (D.), « La ville dissuasive : l’envers de la solidarité avec les SDF », Espaces et sociétés, 2004/1-2, n°116-117, pp. 143-157.
ZENEIDI-HENRY, (D.), Les SDF et la ville. Géographie du savoir-survivre, Paris, Bréal, 2002.
Indications bibliographiques
AGIER, (M.), L’invention de la ville. Banlieues, townships, invasions et favelas, Paris, Éditions des archives contemporaines, 1995.
BERQUE, (A.), de BIASE, (A.), et BONNIN, (P.) (dir.), L’habiter dans sa poétique première. Actes du colloque de Cerisy-la-Salle, Paris, Éditions Donner lieu, 2008.
BERRY-CHIKHAOUI, (I.), et DEBOULET, (A.) (dir.), De l’usage des « compétences » dans les villes du Monde arabe, Paris, Éditions Karthala, 2000.
BOUILLON, (F.), Les mondes du squat. Anthropologie d’un habitat précaire, Paris, Presses Universitaires de France, 2009.
__, FRESIA, (M.), et TALLIO, (V.), Terrains sensibles. Expériences actuelles de l’anthropologie, Paris, Centres d’études africaines, Éditions de l’École des Hautes études en Sciences sociales, 2005.
BREVIGLIERI, (M.), « L’horizon du ne plus habiter et l’absence de maintien de soi en public », in CEFAÏ, (D.), et JOSEPH, (I.) (dir.), L’héritage du pragmatisme. Conflits d’urbanité et épreuves de civisme, La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube, 2002, pp. 319-336.
CEFAÏ, (D.) (dir.), L’engagement ethnographique, Paris, Editions de l’EHESS., Paris, 2010.
CERTEAU (de), GIARD, (L.), et MAYOL, (P.), L’invention du quotidien. 2. Habiter, cuisiner, Paris, Gallimard, 1994.
FASSIN, (D.), La raison humanitaire. Une histoire morale du temps présent, Paris, Seuil et Gallimard, 2010.
GIROLA, (C.), Vivre sans abri. De la mémoire des lieux à l’affirmation de soi, Paris, Éditions Rue d’Ulm/Presses de l’École normale supérieure, 2011.
LEGROS, (O.), « Les pouvoirs publics et les grands “bidonvilles roms” au nord de Paris (Aubervilliers, Saint-Denis, Saint-Ouen). Réflexions sur la dimension spatiale des politiques de régulation de la grande précarité en milieu urbain », Espaces temps.net, Textuel, 2010, http://www.espacestemps.net/document8422.html, consulté le 05/07/12.
LÉVY-VROELANT, (C.) (dir.), Logements de passage. Formes, normes, expériences, Paris, L’Harmattan, 2000.
LOUBES, (J-P.), Traité d’architecture sauvage. Manifeste pour une architecture située, Paris, Éditions du Sextant, 2010.
OLIVERA, (M.), Roms en (bidon) villes, Éditions Rue d’Ulm/Presses de l’École normale supérieure, 2011.
PÉTONNET, (C.), On est tous dans le brouillard. Ethnologie des banlieues, Paris, Galilée, 1985 (1ère éd.1979).
PICHON, (P.), Vivre dans la rue. Sociologie des sans domicile fixe, Paris, Aux lieux d’être, 2007a.
RADKOWSKI, (G.H.) (de), Anthropologie de l’habiter. Vers le nomadisme, Paris, Presses Universitaires de France, 2002.
RANCIÈRE, (J.), La Mésentente. Philosophie et politique, Paris, Galilée, 1995
SERFATY-GARZON, (P.), Chez soi. Les territoires de l’intimité, Paris, Armand Colin, 2003.
SOUTRENON, (E.), « Faites qu’ils (s’en) sortent… À propos du traitement réservé aux sans abri dans le métro parisien », Actes de la recherche en sciences sociales, 2001/1-2, n°136-137, pp. 38-48.
TERROLLE, (D.), « La ville dissuasive : l’envers de la solidarité avec les SDF », Espaces et sociétés, 2004/1-2, n°116-117, pp. 143-157.
ZENEIDI-HENRY, (D.), Les SDF et la ville. Géographie du savoir-survivre, Paris, Bréal, 2002.