Séminaire: représenter la ville
105 Bd Raspail
Salle 11
9H-11H
Vendredi 11 janvier 2013
Ville, apocalypse et science-fiction: vers une esthétique des ruines
Par Alain Musset
105 Bd Raspail
Salle 11
9H-11H
Vendredi 11 janvier 2013
Ville, apocalypse et science-fiction: vers une esthétique des ruines
Par Alain Musset
Comme dans l’Apocalypse de Saint Jean où Babylone est punie pour ses péchés, la science-fiction a fait de nos villes les plus célèbres des cibles idéales pour les cataclysmes qui vont provoquer la fin du monde. Incarnant tous les maux de la société moderne, ce sont des boucs émissaires dont le sacrifice est devenu inévitable.
Romans, films, bandes dessinées et jeux vidéo d’anticipation s’acharnent sur leurs prodigieux cadavres de pierre et de béton pour mieux nous convaincre du fait que nos civilisations, même les plus avancées, restent mortelles. De manière symbolique, les ruines merveilleuses de Thèbes, de Persépolis, d’Angkor ou de Tikal sont un miroir sinistre où se reflètent les ruines futures de New York et de Paris.
Cependant, cette fascination « occidentale » ou « européenne » pour les ruines s’inscrit dans une perspective ancienne, née à la Renaissance siècle avec la redécouverte de l’Antiquité et développée au XVIIIe siècle avec des artistes comme Giovanni Battista Piranesi (Le Piranèse).
Romans, films, bandes dessinées et jeux vidéo d’anticipation s’acharnent sur leurs prodigieux cadavres de pierre et de béton pour mieux nous convaincre du fait que nos civilisations, même les plus avancées, restent mortelles. De manière symbolique, les ruines merveilleuses de Thèbes, de Persépolis, d’Angkor ou de Tikal sont un miroir sinistre où se reflètent les ruines futures de New York et de Paris.
Cependant, cette fascination « occidentale » ou « européenne » pour les ruines s’inscrit dans une perspective ancienne, née à la Renaissance siècle avec la redécouverte de l’Antiquité et développée au XVIIIe siècle avec des artistes comme Giovanni Battista Piranesi (Le Piranèse).