Variations sur le thème du futur (2/4)
Zombies, déluges, pandémies : les fins du monde
France Culture
Culturesmonde
par Florian Delorme
Mardi 16 juillet 2013
11H-11H50
Zombies, déluges, pandémies : les fins du monde
France Culture
Culturesmonde
par Florian Delorme
Mardi 16 juillet 2013
11H-11H50
http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde-variations-sur-le-theme-du-futur-24-zombies-deluges-pandemies-les-fins-du-mon
Pour cette deuxième variation sur le thème du futur, nous nous intéressons aux fins du monde. Et si, la plus grande surprise que nous réservait l’avenir, était tout simplement l’apocalypse ? Après le « raté » de 2012, on parle désormais de 2022 – la véritable interprétation du fameux calendrier Maya qui prédisait notre fin le 21 décembre dernier. Voire 2036 (le 13 avril), date à laquelle l’astéroïde Apophis pourrait passer très proche de notre terre et, pourquoi pas, la percuter. Même si, rassurez-vous, les scientifiques n’ont de cesse de rassurer la population sur ce point. Ce qui n’empêche pas les rumeurs les plus folles de se propager autour de cette éventualité. Preuve que le fantasme de la fin du monde a la peau dure.
Pour les uns, cet ultime châtiment – divin - serait surtout le temps de la « révélation » (le sens premier du mot apocalypse dans le livre de Saint Jean). Pour d’autres, l’apocalypse signifierait plus simplement la finitude du monde, de systèmes économiques, politiques, sociaux et sociétaux qui portent en eux, de la façon la plus naturelle qui soit, leur propre mort. « Zombies, pandémies, déluges : quels scenarii pour la fin du monde de demain ? »
Nous parlerons aussi de zombies car, à en croire la multiplication de livres, films et autres études menées sur les zombies, le monde semble de plus en plus fasciné par les morts-vivants. En 2012, les autorités américaines ont même organisé des entrainements de marines pour se préparer à l’éventualité d’un retour des morts sur Terre.
Comment comprendre cette fascination pour la fin du monde?
Quelle est la place de la fiction dans l’imaginaire des fins du monde?
Que nous disent les scenarii apocalyptiques sur les époques, sur nos sociétés, sur la manière dont les hommes se représentent leur propre disparition, sur la responsabilité qu’ils ressentent à habiter le monde?
L’apocalypse signifie-t-elle nécessairement la fin DU monde? Ou bien serait-il plus juste de parler de fin d’un monde?