États-Unis/Mexique : le mur de la peur
Émission CulturesMonde
France Culture
lundi 6 février 2017
11H-12H
https://www.franceculture.fr/emissions/culturesmonde/le-retour-des-murs-14-etats-unismexique-le-mur-de-la-peur
La fin du mur au bout du monde, sur la plage de Tijuana (photo: Alain Musset, 2013)
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La fin du mur au bout du monde, sur la plage de Tijuana (photo: Alain Musset, 2013)
« On va construire un mur, un mur magnifique » clamait Donald Trump pendant la campagne présidentielle Américaine. L’édification de ce mur-frontière, étant alors devenue la proposition phare de la politique promise par Donald Trump afin de protéger un pays supposément envahi de toutes parts. Désormais installé dans le bureau ovale, le quarante-cinquième président des USA a déjà signé le texte prenant les premières mesures qui autorisent l'édification de cette barrière avec le Mexique.
Alain Musset: "Pour défendre le projet du mur, il est inutile de se fonder sur les chiffres, car la peur ne se calcule pas."
En effet, pendant des mois, Donald Trump s’était engagé à expulser les clandestins délinquants et à ériger un mur sur les 3.200 km de frontières avec son voisin. Un mur qui, en réalité, existe déjà sur plus de mille kilomètres. Le nouveau président s'était surtout engagé à faire payer les Mexicains pour ce projet pharaonique. Plusieurs options ont été envisagées : une taxe sur les produits mexicains ou un prélèvement sur les transferts d’argents des mexicains immigrés vers les familles restées au pays.
Alain Musset: "Pour défendre le projet du mur, il est inutile de se fonder sur les chiffres, car la peur ne se calcule pas."
En effet, pendant des mois, Donald Trump s’était engagé à expulser les clandestins délinquants et à ériger un mur sur les 3.200 km de frontières avec son voisin. Un mur qui, en réalité, existe déjà sur plus de mille kilomètres. Le nouveau président s'était surtout engagé à faire payer les Mexicains pour ce projet pharaonique. Plusieurs options ont été envisagées : une taxe sur les produits mexicains ou un prélèvement sur les transferts d’argents des mexicains immigrés vers les familles restées au pays.